Lors de la mise en place de l’insulinothérapie, il est recommandé, en adjonction a une monothérapie ou à une bithérapie, de débuter :
- de préférence par une insuline intermédiaire (NPH) au coucher
- ou par une insuline analogue lente si le risque d’hypoglycémie nocturne est préoccupant
L’instauration d’une insuline intermédiaire ou analogue lente pourra se faire avec les règles de pratiques suivantes :
- prescription d’une dose initiale faible, de 6 à 10 UI par 24 heures
- mise en place d’une autosurveillance glycémique pour la prévention des hypoglycémies et l’adaptation des doses d’insuline (au moins 2 mesures
glycémiques capillaires par jour a l’initiation de l’insulinothérapie : au coucher pour prévenir les hypoglycémies et au réveil pour suivre l’objectif)
- définition d’un objectif pour la glycémie à jeun au réveil selon l’objectif d’HbA1c du patient (cf. annexe 5 de l’argumentaire scientifique)
- adaptation des doses d’insuline tous les 3 jours en fonction des glycémies au réveil et de l’objectif fixé ; la dose peut être augmentée ou réduite de 1 ou 2 UI
- réévaluation du traitement (ADO et/ou insuline) en cas d’hypoglycémies fréquentes ou d’une hypoglycémie sévère
- recours éventuel à un(e) infirmier(ère) pour réaliser l’insulinothérapie (adaptation des doses selon la prescription…)